Muriel Robin récompensée pour l’ensemble de sa carrière : ce qu’elle doit à sa compagne Anne Le Nen

Muriel Robin a été récompensée d’un Pyrénées d’honneur pour l’ensemble de sa carrière, dimanche 10 février. Un prix qu’elle doit en partie à l’amour de sa vie : Anne Le Nen.

Muriel Robin a une carrière exceptionnelle, qui n’est pas près de se terminer. De la comédie au drame, du cinéma au théâtre : l’actrice de 63 ans est capable de toutes les interprétations. C’est pour ces raisons que le jury du Festival des créations Télévisuelles de Luchon lui a décerné un Pyrénées d’honneur, pour l’ensemble de sa carrière. Un prix exceptionnel, qui récompense autant son talent, que son parcours difficile.
Élevée par une mère très dure, qui ne lui accordait que peu de tendresse et qui ne croyait pas en elle, Muriel Robin persévère, et arrive à la gloire. Mais le succès ne calme pas son mal-être, ni les angoisses qui la hantent. Elle songe alors à se “planter dans un arbre“, en moto, comme elle raconte à Marc Olivier Fogiel sur Le Divan, en 2016. Dans cette période sombre, elle rencontrera celle qui va lui sauver la vie : Anne Le Nen. “J’allais vraiment mal jusqu’à l’âge de 50 ans. Puis, pendant mon burn-out, pour me recentrer, je suis allée faire un jeûne de trois semaines dans une clinique en Allemagne. J’en suis sortie, transformée (…) Comme par hasard, un an plus tard, je rencontrais Anne, avec qui je vis depuis douze ans”, a-t-elle confié à Paris Match. “Anne est solaire. En plus d’être belle, elle est saine, très solide, très droite (…) Moi qui étais dans la destruction, l’alcoolisme mondain, la mauvaise nourriture, elle a bouleversé toutes mes habitudes, décrivait l’humoriste.

Si elle a reçu un Pyrénées d’honneur ce dimanche 10 février, c’est aussi grâce à sa performance exceptionnelle dans le téléfilm Jacqueline Sauvage : c’était lui ou moi. Un tournage particulièrement éprouvant pour Muriel Robin. “On se faisait mal quand même, on avait beau répéter, Muriel prenait des coups, elle avait des bleus la pauvre“, déclarait Olivier Marchal, qui jouait Norbert Marot, à Europe 1. “Mais au-delà des coups, c’est ce sentiment d’humiliation, c’est-à-dire que quand je sors Muriel du lit, qu’elle a la chemise de nuit remontée jusqu’aux fesses et qu’elle marche à quatre pattes comme une bête et que je dois lui donner des coups, je me suis senti encore plus mal à l’aise. C’était assez terrible”, expliquait-il. Un prix largement mérité.

Crédits photos : Berzane Nasser/ABACA

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *