Jean d’Ormesson a laissé une emprunte très forte dans la littérature française. Sa vie privée était bien plus rock’n’roll : son père, déçu par l’une de ses frasques, a même été persuadé qu’il était un “bon à rien”…
Jean d’Ormesson a laissé derrière lui une profusion d’oeuvres après son décès le 5 décembre 2017. La gloire de l’Empire, Dieu, sa vie, son oeuvre, Histoire du juif errant, Je dirai malgré tout que cette vie fut belle ou encore Et moi, je vis toujours, livre publié après sa mort, l’écrivain et philosophe, membre de l’Académie française, faisait partie des pontes de la littérature. Sa mort a provoqué l’émotion dans toute la France, il a d’ailleurs eu droit à un hommage national, en présence du président et de ses prédécesseurs. Sa vie privée n’était pas aussi ordonnée : Jean d’O multipliait les conquêtes. A sa biographe Sophie Des Déserts, il l’a même menée devant la porte de ce qui a été sa “garçonnière“. Il a dévoilé à la journaliste, auteure du Dernier roi soleil, à paraître le 21 novembre (Fayard), “son rapport aux femmes, ce besoin compulsif de séduction dont tout Paris parle“, peut-on lire dans L’Obs ce jeudi 15 novembre. Puis l’écrivain de s’inquiéter : “Je ne suis tout de même pas Weinstein ?“
Le côté séducteur de Jean d’Ormesson a même provoqué des déceptions durant sa jeunesse. Il l’a lui-même affirmé dans le documentaire Monsieur de Laurent Delahousse, qui sort le 5 décembre 2018, à l’occasion du premier anniversaire de sa mort. Emu aux larmes, explique L’Obs, il raconte cette fois où il a “foutu la merde en partant avec l’épouse de (son) cousin“. Une trahison qui a affecté son père : “Il était persuadé que j’étais un voyou, un bon à rien.” L’avenir aura révélé tout l’inverse.
Crédits photos : SIPA
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