Doria Tillier et Nicolas Bedos, un couple au passé ? “Je n’y suis pas parvenue”

En juin dernier, encore toute électrisée par l’accueil triomphal réservé à Cannes au film La Belle Epoque de son complice Nicolas Bedos un mois plus tôt, Doria Tillier jouait une fois de plus le clair-oscur auprès de Paris-Match pour évoquer leur couple qui n’a pas toujours dit son nom : “Je sais où nous en sommes et mes proches le savent aussi“, déclarait-elle alors, sibylline à dessein. Et aujourd’hui ?

Quatre mois plus tard, la promotion de La Belle Epoque entame le sprint final alors que le film doit paraître dans les salles obscures le 6 novembre 2019 et le duo était d’ailleurs dans l’émission Vivement Dimanche de ce 27 octobre pour en parler en compagnie de l’actrice Fanny Ardant. En solo, Doria Tillier fait aussi campagne dans le dernier numéro du magazine Elle, qui la voit en “Cool sentimentale”.

Orgasme et passé composé

Très expansive pour décrire ce que la lecture du scénario a provoqué chez elle – “je cherche un mot pour “avoir joui”“, ose-t-elle -, l’actrice de 33 ans est nettement moins explicite quand il s’agir de commenter les éventuels parallèles entre cette histoire d’un homme largué par sa femme qui décide de retourner dans le passé au moment de leur première rencontre et leur dynamique de couple/partenaires artistiques, à Nicolas et elle. “On se connaît mieux [qu’à l’époque de Monsieur & Madame Adelman, leur premier film ensemble, NDLR], mes susceptibilités sont moindres, ses agacements aussi. Il y a peut-être un écho à ce que l’on a pu vivre ensemble, mais ça me gêne de le dire ainsi car ce film n’est pas inspiré de faits réels. Oui, je vois où il a pu piocher des choses, mais non, on n’a pas vécu ça.”

Si son emploi du passé composé imprime une sensation bizarre, celle-ci n’est pas dissipée par ses réflexions sur l’idéal éventuel du “vieux couple“, à l’image de celui formé à l’écran dans le film par Fanny Ardant et Daniel Auteuil. “[Ca me fait] super envie, assure-t-elle. J’y pense tout le temps. (…) J’aime l’idée de trouver quelqu’un avec qui on partage tout et a priori jusqu’au bout, et j’y crois en plus ! Jusque-là, je n’y suis pas parvenue. Les gens disent que c’est une histoire de timing, peut-être mais c’est aussi une histoire de rencontre. (…) La chance joue pour beaucoup. Il faut peut-être multiplier les rencontres ? Je ne sais pas. (…) Je pense que l’amour est construit sur des choses concrètes, qu’on ne peut pas toujours discerner, disséquer. En tout cas, moi, les gens dont j’ai été amoureuse, je peux dire pourquoi.” Là encore, un discours qui suscite plus d’interrogations que de réponses sur l’état de son couple avec Nicolas Bedos…

Il faut peut-être multiplier les rencontres ? Je ne sais pas.

Alors certes, il y a ce “dénominateur commun” qu’elle mentionne au sujet de ses histoires d’amour : “une façon de penser librement” qui s’applique bien au fils de Guy Bedos – “je préfère même, admet-elle sans toutefois le viser, quelqu’un qui pense quelque chose que je trouve ignoble et qui l’assume – non pas que je trouve ça bien – à quelqu’un de bien-pensant qui s’est juste laissé guider par la masse“. Mais le flou artistique de la relation amoureuse se répand à nouveau lorsqu’on lui demande si elle serait du genre “ni avec toi ni sans toi” : “Ce n’est pas antinomique. Maintenant, je suis sûre qu’on peut vivre “avec et avec”. Faute de ça, “avec et sans” c’est toujours mieux que “sans” tout court.

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La Belle Époque, dans les salles le 6 novembre 2019.

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