Cannes 2017 : Vers la lumière “vraie peinture” ou “platitude”… La presse divisée par le Naomi Kawase

Naomi Kawase revient au Festival de Cannes pour présenter en compétition son nouveau long métrage, “Vers la lumière”. Et à ce sujet, la presse française et internationale est divisée…

Vers la lumière de Naomi Kawase – Compétition – Sortie le 20 septembre 2017

DE QUOI ÇA PARLE ?

Misako aime décrire les objets, les sentiments et le monde qui l’entoure. Son métier d’audiodescriptrice de films, c’est toute sa vie. Lors d’une projection, elle rencontre un célèbre photographe dont la vue se détériore irrémédiablement. Naissent alors des sentiments forts entre un homme qui perd la lumière et une femme qui la poursuit.

LE REALISATEUR ET CANNES

Récompensée par le prix de la Caméra d’or dès 1997 pour Suzaku, la scénariste et réalisatrice Naomi Kawase est venue plusieurs années à Cannes. Elle revient pour une 5e fois en compétition, et Vers la lumière pourrait devenir sa première Palme d’or.

QU’EN PENSE LA PRESSE ?

Chris Huby / Ecran Large : “De fait, quels que soient les drames qui se jouent sur cette Terre, nous revenons toujours à la nature primitive, aussi mystérieuse soit-elle, puisqu’elle continue de nous parler au travers de notre expérience et de nous nourrir. Les deux acteurs soutiennent cette idée de fond de manière irréprochable, le ton est juste et ils sont parfaitement aidés par des choix de cadre intelligents qui mettent les traits de caractères en avant. Au-delà d’un film, il s’agit d’une vraie peinture, fabriquée toute en douceur.” – Lire la critique complète

Guy Lodge / Variety : “La thématique du film, sur la puissance des images (…), vaut le coup et est bien pensée. Mais le résultat manque de la vision et de la rigueur émotionnelle des films plus importants de Kawase, et enveloppe les spectateurs dans une lumière butyreuse et des platitudes sérieuses et mal brodées.” – Lire la critique complète

Alexandre Jourdain / aVoir-aLire : “Naomi Kawase reprend moins le fil de la douce vacuité de Les Délices de Tokyo qu’elle ne reprend là où s’était arrêté Still the Water, fragile poème philosophique sur l’amour et la mort. Souvent, la cinéaste japonaise ne conçoit ses films autrement qu’en entrelaçant les destins de personnages amenés à se compléter pour mieux résoudre une instabilité. Cette complémentarité cathartique trouve en Vers la Lumière un écrin presque parfait.” – Lire la critique complète

Clarence Tsui / The Hollywood Reporter : “Tandis qu’il quitte le mysticisme exotique de Still the Water (ou du Hanezu de 2011, pour ce que ça change) et le sentimentalisme facile des Délices de Tokyo, Vers la lumière reste embourbé dans des relations sous écrites, au final moins émouvantes qu’elles ne le semblent, ainsi que dans des dialogues pompeux bien moins significatifs qu’ils ne sonnent.” – Lire la critique complète

Jérôme Vermelin / LCI : “Le métier de Misako, rarement montré au cinéma, et le handicap grandissant de Masaya, offrent à Naomi Kawase un terrain de jeu idéal pour construire un mélo tout en contrastes, aussi habile qu’émouvant. Le travail sur les lumières naturelles est splendide, l’utilisation du son d’une grande précision et le thème musical signé Ibrahim Maalouf d’une infinie délicatesse.” – Lire la critique complète

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