Vincent Niclo, ancien enfant enrobé et complexé : « Le petit gros est toujours là, près de moi »

Alors qu’il sort Tango, un album dédié à la danse sensuelle du même nom, Vincent Niclo se souvient de son enfance marquée par les complexes et de sa transformation en irrésistible ténor.

C’est sous le soleil de Floride, à Miami, qu’il a passé ses dernières vacances. Histoire de se rapprocher encore un peu plus de cette culture latino-américaine qui infuse son dernier album, Tango. Dans cette ville qu’il aime rejoindre plusieurs fois dans l’année, Vincent Niclo n’est plus “le ténor français qui fait chavirer les femmes”. Même si là-bas, le jeune quadra reste un homme séduisant sur lequel on se retourne. Belle revanche sur ses jeunes années plus complexées.

“Je n’ai jamais douté de ma vocation”, assure-t-il. Son enfance fut “pauvre mais formidable, avec des parents.” Pur parisien, il se considère comme “un enfant du béton”, mais, dit-il, “je rêvais de ce qui m’arrive aujourd’hui. Un jour, j’ai pris la main de ma mère et je lui ai dit: Tu seras fière de moi, maman.”

A l’époque, il n’a pas le physique d’un futur chanteur de charme. “Ma mère me coupait les cheveux façon Playmobil ou Mireille Mathieu et, jusqu’à l’adolescence, elle surveillait mon alimentation”, avoue le chanteur. C’est une paire de ciseau qui fait office de baguette magique. “A la puberté, alors que je commençais à m’affiner et que ma voix, auparavant haut perchée, commençait à muer, un coiffeur m’a fait une coupe en brosse qui a révolutionné ma vie. Le lendemain, tous les regards étaient braqués sur moi. J’existais enfin. Comme une deuxième naissance.”

A 43 ans, Vincent Niclo résume : “Je suis passé du petit garçon bouboule, transparent aux yeux des autres, au jeune homme séduisant.”

Malgré le succès, ce coeur à prendre n’a rien oublié de ses années difficiles : “Si j’ai beaucoup changé, le petit gros est toujours là, près de moi, il me dit sans cesse: “Arrête de manger du chocolat et va au sport!” Il me rappelle surtout en permanence ce à quoi je ressemblais, ce qui me permet de garder la tête froide malgré le succès et de continuer à avancer. Il est mon éternel garde-fou.”

Retrouvez l’intégralité de notre rencontre avec Vincent Niclo, à Miami, dans le magazine Gala, en kiosque ce mercredi 26 septembre.

Crédits photos : Bestimage

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *