Alain Delon « brisé » par la mort de son ami Robert Hirsch, un coup dur après la mort de Mireille Darc

Deux mois et demi après le décès de Mireille Darc, la femme de sa vie, « sa moitié », Alain Delon s’est dit à nouveau « brisé » par la disparition du comédien Robert Hirsch, décédé hier à l’âge de 92 ans : « Robert, c’était mon idole ».

Les témoignages de reconnaissance et d’admiration affluent depuis l’annonce du décès de Robert Hirsch, survenu ce jeudi à Paris, à l’âge de 92 ans. « Robert Hirsch était le Charlie Chaplin français. Comme Chaplin, il était un danseur et un acteur de génie, c’était une flamme, il incendiait la scène et brûlait les planches. Jusqu’au bout de sa vie, la scène était son paradis. Il magnifiait le texte, c’était notre Moïse à tous, il a ouvert la voie sur scène à ce que Raimu avait fait au cinéma: c’est-à-dire l’acteur roi.», a ainsi témoigné Francis Huster à nos confrères du Figaro.

Le journal à qui Alain Delon a confié sa tristesse à l’annonce du décès du comédien récompensé par six Molières au cours de sa carrière : « Robert était pour moi le plus grand Français. Qu’est-ce qu’il nous a fait rigoler avec Jacques Charon au théâtre ! », s’est d’abord souvenu l’iconique acteur, âgé aujourd’hui de 82 ans. Avant d’ajouter : « Je l’admirais comme homme et comme comédien. Sa formation au conservatoire a fait de Robert le meilleur d’entre nous. J’ai une admiration sans borne pour lui. Il avait compris que pour ne pas mourir, il faut jouer tout le temps. Et il n’a pas quitté la scène durant 75 ans. Et il est presque parti comme Molière. »,

Les deux hommes qui s’étaient donnés la réplique au cinéma en 1973 dans le thriller franco-italien d’Alain Jessua, Traitement de choc. « Robert, c’était mon idole », a enfin affirmé le « Guépard » ; et de conclure l’émotion à fleur de voix : « La dernière fois que je l’ai vu, c’était aux obsèques de Mireille Darc. Nous nous étions parlé il y a un mois au téléphone. J’avais prévu d’aller le voir. Je suis brisé. » Alain Delon qui depuis plusieurs mois maintenant cumule les deuils. « Il y a trente-cinq ans, Romy; et maintenant, Mireille. Et puis Simone (Veil, Ndlr). C’est trop.», confiait ainsi le légendaire acteur à Valérie Trierweiler au surlendemain de la mort de « la grande sauterelle ». Un entretien publié sur le site de Paris Match dans lequel Alain Delon avait tout dit du drame qu’allait être à présent sa vie sans sa « moitié » : « On ne se posait pas de questions, on se complétait. Maintenant, elle ne sera plus là. Ce n’est pas une partie de ma vie qui s’en va, c’est toute ma vieJe n’avais pas besoin de lui parler, elle savait toujours quand ça n’allait pas. Aujourd’hui, je préfère avoir l’âge que j’ai plutôt que 40 ans. Je n’aurai pas beaucoup d’années à vivre sans elle, pas trop d’années à souffrir. Elle, au moins, ne souffre plus. Elle repose. Sans elle, je peux partir moi aussi. »

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