Le nombre de recours aux services d’urgence pour bronchiolite du nourrisson commence à décliner dans plusieurs régions françaises, indique l’Institut de veille sanitaire (InVS), mercredi 9 janvier. L’épidémie reste toutefois active.
L'épidémie de bronchiolite recule en France métropolitaine
L’épidémie de bronchiolite du nourrisson devrait cesser dans les semaines à venir. “Le pic de l’épidémie a été atteint dans toutes les régions métropolitaines. Le nombre de recours aux services d’urgence devrait continuer de décroître dans les prochaines semaines“, précise l’InVS. Depuis le 1er septembre, plus de la moitié des nourrissons atteints de bronchiolite (58%) sont des garçons.La bronchiolite est une infection respiratoire, menaçant principalement les enfants de moins de deux ans au cours de la saison hivernale. Les nourrissons touchés présentent généralement une toux sèche, de la fièvre ainsi qu’une gène respiratoire. Cette maladie des petites bronches est due à un virus répandu et très contagieux qui se transmet par la salive, les éternuements, la toux, les objets souillés par une personne enrhumée et par les mains. Ainsi, un rhume chez l’adulte peut être à l’origine d’une bronchiolite chez le nourrisson. Les cas de bronchiolite recensés chez les enfants de moins de 1 an donnent lieu à une hospitalisation dans environ 40 % des cas après un passage aux urgences.Le respect de quelques gestes de prévention dans l’entourage du bébé pourrait permettre de faire diminuer le nombre de nourrissons atteints. Ainsi, il est important de se laver systématiquement les mains à l’eau et au savon avant de s’occuper d’un bébé, de ne pas embrasser l’enfant sur le visage lorsque l’on est enrhumé, de ne pas échanger dans la famille les biberons, sucettes, couverts des différents enfants, de toujours les nettoyer soigneusement, d’éviter autant que possible aux bébés la fréquentation des lieux enfumés et ceux où ils peuvent être en contact avec des personnes enrhumées (galeries commerciales, transports en commun…).La prise en charge de la bronchiolite repose principalement sur la kinésithérapie respiratoire (
même si l’efficacité de cette dernière reste débattue) qui permet d’évacuer les sécrétions de l’enfant et les antibiotiques qui ne sont pas indiqués dans un premier temps (la bronchiolite est d’origine virale). L’antibiothérapie peut être envisagée dans un deuxième temps en cas de surinfection. Il est important d’assurer une bonne hydratation des nourrissons pour faciliter la fluidité des sécrétions. Quoiqu’il en soit, l’état respiratoire des enfants doit être surveillé : toute aggravation nécessite une consultation, voire une hospitalisation.Pour les parents désireux de mieux connaître cette maladie qui touche chaque année près de 30 % des enfants de moins de 2 ans en France, vous pouvez consulter notre dossier consacré à la bronchiolite et télécharger la
brochure d’informations, téléchargeable gratuitement sur le site Internet de l’Institut national de la prévention en santé (Inpes)Source : Situation épidémiologique de la bronchiolite en France métropolitaine. Situation au 7 janvier 2013. – InVS – 9 janvier 2012Click Here: brisbane lions guernsey 2019