Des chercheurs de l’université de Washington ont tenté d’analyser à la fois la prévalence des cas de discrimination et la façon dont ces épisodes fâcheux affectent les étudiants à la fac dans leur vie quotidienne. Les résultats de l’étude seront présentés le 12 novembre, lors de l’ACM Conference à Austin, Texas.
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- Des discriminations raciales et sexistes
Au cours de l’hiver 2018 et du printemps 2019, les auteurs de la recherche ont demandé à 209 étudiants inscrits en première année à l’université de Washington de remplir un questionnaire visant à indiquer s’ils avaient déjà subi un traitement injuste en raison de leur genre, de leur orientation sexuelle, de leur pays d’origine, de leur taille, de leur poids ou encore de leur religion.
Tout au long de l’expérience, les volontaires ont porté un appareil électronique visant à évaluer la
qualité de leur sommeil et leur niveau d’activité physique. Les jeunes participants ont également installé une application sur leur téléphone pour suivre l’emplacement, l’activité, les événements de déverrouillage d’écran et la durée des appels téléphoniques.”Le but était de déterminer pour chaque individu s’il y avait eu des changements pour les jours où il y a des événements discriminatoires par rapport aux jours où il n’y en a pas eu“, explique dans
un communiqué Yasaman Sefidgar, doctorante à l’université de Washington et co-auteure de l’étude.Des discriminations raciales et sexistesLes résultats de l’étude révèlent que les participants ont subi 450 cas de discrimination. En moyenne, lorsque les étudiants font l’objet d’un traitement injuste, ils ont tendance à se montrer physiquement plus actifs (500 pas de plus par jour) effectuent un appel supplémentaire téléphonique le soir, interagissent cinq fois plus avec leur smartphone et passent environ 15 minutes de moins au lit le matin.Les chercheurs ont également constaté que la discrimination était associée à une augmentation de la
dépression et de la solitude, mais moins chez les personnes qui bénéficient d’un meilleur soutien social. Parmi les facteurs les plus courants de discrimination, les étudiants ont cité le
pays d’origine, l’intelligence et le genre.
“Ces travaux nous aident à mieux comprendre les défis auxquels nos étudiants font face en temps réel et ce qui devrait nous permettre de concevoir de meilleures interventions pour améliorer le climat pour l’ensemble des étudiants“, souligne Eve Riskin, chercheuse à l’université de Washington et co-autrice de l’étude.
Click Here: Cheap FIJI Rugby Jersey“Ces résultats aident à souligner les répercussions profondes de la discrimination sur la
santé mentale et l’importance de ressources comme le soutien social pour aider à réduire l’impact de la discrimination à long terme“, ajoute Paula Nurius, professeure à l’université de Washington, qui a également participé aux recherches.